Nos astuces pour entretenir un terrarium :
Féérique et pratique, il est facile à entretenir tout en étant du plus bel effet esthétiquement. 🧚🏼
Pour créer votre propre terrarium, rendez-vous ici ! Place aux conseils pour bien entretenir votre terrarium.
Terrarium ouvert ou fermé ?
Le terrarium fermé maintient l’humidité et limite les besoins en arrosage à deux ou trois par an. Grâce à son couvercle, il crée un climat chaud à forte hygrométrie (taux d’humidité), idéal pour accueillir votre mini forêt tropicale. Vous l’aurez compris, pour ce type de terrarium, il est préférable de choisir des plantes originaires de milieux naturels humides et chauds. Concernant le couvercle, qu’il soit en liège, en bois, en métal ou en verre, tout fonctionne, tant que le diamètre est adapté.
Le terrarium ouvert est une composition dans un contenant de verre sans couvercle. Contrairement aux terrariums fermés, ces compositions ne sont pas autosuffisantes en eau : sans couvercle, celle-ci s’évapore. Pour rester néanmoins sur des objets peu gourmands en eau, on a tendance à utiliser ces terrariums pour recréer des environnements plutôt arides. Ce type de terrarium est donc parfait, si vous souhaitez installer des succulentes et des cactus, qui, eux, préfèrent les climats secs.
Comment respire un terrarium fermé ?
La transparence du verre permet de laisser passer la lumière nécessaire à la photosynthèse. Celle-ci entraîne la respiration des végétaux qui absorbent le dioxygène présent dans l’air et produisent de l’oxygène. Les plantes respirent donc de manière autonome, grâce à la luminosité ambiante, et n’étouffent pas dans le bocal fermé.
Pourquoi ne s’arrose-t-il quasiment pas?
Lors de la composition du terrarium, un apport d’eau est réalisé. Grâce au phénomène d’évapotranspiration, les plantes rejettent de l’eau sous forme gazeuse. Au contact de la paroi froide du verre, l’eau se condense et devient liquide. Elle se transforme en gouttelettes qui retombent et que le substrat absorbe. Les racines des plantes captent ensuite l’eau et ce cycle se renouvelle indéfiniment.
La mousse, est-ce vraiment utile ?
La mousse permet de maintenir une certaine humidité dans le terrarium, car elle agit comme une zone de stockage. C’est surtout un bon indicateur d’humidité : si elle jaunit, c’est certainement que votre terrarium a soif. Si, au contraire, elle grandit et conserve sa belle couleur verte, cela signifie qu’il n’y a pas besoin d’arroser.
Où installer mon terrarium ?
Il doit être placé dans un endroit lumineux, à proximité d’une fenêtre, mais sans soleil direct. Le soleil pourrait brûler les plantes par effet de loupe sur le verre. Il doit rester dans une pièce dont la température se situe entre 15 et 27 degrés. Au-delà de cette température, il est préférable de l’ouvrir et de l’arroser régulièrement. Veillez à le tenir éloigné des courants d’air et de toute source de chaleur (radiateur, etc.).
Dois-je tailler certaines feuilles ?
Si des feuilles noircissent ou si des moisissures apparaissent, enlevez-les. Surveillez
notamment les feuilles qui touchent les parois. Ce sont elles qui risquent de noircir en premier. N’hésitez pas à les tailler, surtout si vos plantes deviennent géantes. Après la taille, laissez votre terrarium ouvert, pendant deux jours, pour que les tiges cicatrisent à l’air libre. Arrosez de nouveau si besoin.
Quand arroser ?
Surveillez la condensation. Elle devrait se mettre en place rapidement. Elle prouve que votreterrarium est en forme.
Attention, cependant, à une trop forte condensation. Si votre terrarium est trop humide (on voit mal à travers), les plantes risquent de s’abîmer. Dans ce cas, laissez-le ouvert 48 heures, afin de permettre à l’excès d’eau de s’évaporer. Cette cure est à renouveler, autant de fois que nécessaire, pour obtenir la bonne hygrométrie.
Par la suite, un ou deux arrosages par an devraient suffire. Si la mousse ou la terre sèchent, c’est le moment d’arroser. Ayez la main légère : quelques dizaines de millilitres seulement sont nécessaires ! Mieux vaut arroser moins et progressivement.
Quelles plantes choisir ?
Pour créer votre propre terrarium et savoir quelles plantes sont adaptées, rendez-vous ici !
Cet article a été rédigé en collaboration avec IVY, par Julie Dubosq, Marie Ravanel et Célia Duwicquet. Il est publié dans le Numéro 4 – Hiver 2020 en version numérique.
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