Comment fabriquer un terrarium :
Un terrarium est un paysage naturel dans un contenant de verre, un mini écosystème qui associe des éléments minéraux et végétaux. Dans ce jardin miniature, les plantes retrouvent les conditions de leur milieu naturel : nutriments, eau et lumière. C’est un objet presque magique : il ne s’arrose que deux ou trois fois par an.
Pour plus d’infos sur les différents types de terrariums, les conseils d’entretien… rendez-vous dans cet article !
Créer son terrarium — Quelles plantes choisir ?
Selon la taille de votre terrarium, vous pouvez réaliser une composition avec une ou plusieurs plantes. Si la hauteur de votre bocal le permet, on vous conseille d’équilibrer votre mini jardin avec un point haut et une à deux plantes au développement plus bas. Pensez aussi à choisir des plantes persistantes, au risque d’avoir un terrarium un peu vide l’hiver.
En ce qui concerne la taille, pensez à bien proportionner les plantes avec la taille du pot sélectionné. La hauteur de la motte de votre plante ne doit également pas dépasser un tiers (idéalement un quart) de celle de votre bocal. En tout état de cause, gardez à l’esprit que votre plante doit avoir la place de grandir.
Pour un terrarium fermé, optez pour des plantes tropicales qui se plaisent en milieu humide.
Nos plantes hautes préférées :
Ficus ginseng ou ficus bonsai (Ficus Microcarpa)
Origine : Asie tropicale
Le “tronc” du ficus ginseng n’en est pas vraiment un : il s’agit de ses racines aériennes qui, entrelacées, forment un faux tronc et lui donnent l’allure d’un véritable arbre nain.
Polyscia (Polyscia filicifolia ou balfouriana)
Origine : Inde, Nouvelle-Zélande
Une plante totem qui ressemble vraiment à un arbre, avec son tronc, ses branches et son feuillage qui, en fonction de la variété, peut être vert, jaune, blanc, rond ou en forme de cœur.
Palmier nain (Chamaedorea elegans)
Origine : Amérique centrale
Dans son milieu naturel, ce palmier pousse souvent à l’ombre d’arbres plus grands. Il peut donc se développer dans des situations ombragées.
Nos plantes basses chouchoutes :
Fittonia (Fittonia albivenis ou verschaffeltii)
Origine : Amérique du Sud
Rouge, rose, orange, vert et blanc, les couleurs du fittonia ne manquent pas et donnent une touche lumineuse aux terrariums.
Irésine (Iresine herbstii)
Origine : Brésil
La plante produit des tiges rouges portant de belles feuilles pourpres aux nervures apparentes. De nombreuses variétés, au port plus étalé, plus rampant ou au feuillage panaché de rose, de vert, de jaune ou de blanc, sont apparues sur le marché.
Fougère (Dryopteris)
Origine : Europe occidentale
Une fougère persistante aux élégantes frondes vertes, très graphiques.
Les grimpantes :
Ficus pumila (Ficus pumila)
Origine : Asie orientale
Une liane couvrante, grimpante ou rampante, au feuillage vert, parfois panaché, brillant et persistant.
Lierre grimpant (Hedera helix)
Origine : Europe
Il existe plusieurs espèces de lierre : feuilles panachées jaunes ou blanches, vertes, en forme de fer de lance… Il grimpe sur toutes les surfaces. Super résistant, c’est une des seules plantes non tropicales que l’on peut planter dans les terrariums fermés.
Créer son terrarium — Le matériel
Si vous souhaitez créer votre terrarium chez vous, rien de plus facile. Pour commencer, munissez-vous du matériel suivant :
- un bocal ;
- des plantes adaptées au type de terrarium choisi ;
- des graviers, de la pouzzolane ou même des billes d’argile pour la couche de drainage ;
- du terreau de plantation classique ;
- selon vos goûts, des sables de différentes couleurs, des cailloux, graviers et mousses pour la décoration de votre terrarium ;
- une tasse à café ou une cuillère à soupe pour l’arrosage, ou encore un pulvérisateur si vous en avez un ;
- un pinceau, si possible, bien large ;
- une poubelle à garder près de vous.
Créer son terrarium — Les étapes
ÉTAPE 1
Garnissez le fond du bocal avec la couche de drainage : pouzzolane, gros graviers ou billes d’argile. Cela permet de diminuer le risque d’asphyxie et de pourriture des racines, en permettant l’évacuation des excès d’eau.
ÉTAPE 2
Recouvrez d’une couche d’un centimètre de terreau. Cette couche “tampon” évite que les sables ne se répandent dans la couche de drainage.
ÉTAPE 3
Prenez une poignée de sable noir ou brun le plus fin possible et déposez-le le long des parois. Répétez l’opération avec les sables et les couleurs de votre choix. Vous pouvez choisir de réaliser des couches fines ou épaisses, planes ou ondulées. Veillez à commencer par les sables les plus fins pour finir par les plus épais.
ÉTAPE 4
Ajoutez une couche de terreau et tassez la terre.
ÉTAPE 5
Au-dessus d’un récipient, sortez la première plante de son pot. Dégagez délicatement les racines et enlevez environ la moitié de la terre. Installez la plante à l’emplacement de votre choix, en évitant de la mettre trop près des parois: les feuilles risqueraient de moisir. Faites de même avec toutes les plantes. Tassez bien et veillez à enterrer les racines.
ÉTAPE 5
Si vous avez de la mousse, découpez à la main des moutons pas trop petits et déposez-les sur la terre. La mousse peut toucher la paroi. Néanmoins, évitez de la mettre en contact avec les fittonias, car son humidité pourrait les abîmer. Disposez les graviers et les galets. Pour un rendu harmonieux, nous conseillons de recouvrir la totalité du terrarium.
ÉTAPE 7
Nettoyez les parois intérieures avec le pinceau et l’extérieur avec un chiffon propre.
ÉTAPE 8
Arrosez avec parcimonie la base de chaque plante ainsi que la mousse, si elle est un peu sèche.
Astuce : veillez à ne pas regarder votre terrarium uniquement de haut, tout au long de la réalisation de votre composition, et tournez-le régulièrement pour qu’il soit beau de toute part.
Cet article a été rédigé en collaboration avec IVY, par Julie Dubosq, Marie Ravanel et Célia Duwicquet. Il est publié dans le Numéro 4 – Hiver 2020 en version numérique.
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