Entretenir son potager en été

Cette année, c’est décidé, vous vous êtes lancé dans votre potager urbain !

Niché sur un bal­con, un rebord de fenêtre ou une cour, il com­mence peut-être déjà à vous offrir de déli­cieuses récoltes.

Prêt pour décou­vrir com­ment bien entretenir votre potager en été ? C’est par­ti !

par | 13 juin 2022

Les radis

Rap­pel : expo­si­tion semi-ombragée et arrosages réguliers

Une fois les pre­miers radis récoltés, on remet le cou­vert en semant de nou­veau dans la même jar­dinière ! La marche à suiv­re est sim­ple : on grat­te la sur­face du ter­reau avec un out­il adap­té ou une sim­ple fourchette, de manière à faire dis­paraître les trous créés par les pre­miers légumes. On aplan­it à la main, on creuse trois sil­lons et on place deux ou trois graines, tous les trois ou qua­tre cen­timètres. On rebouche, on arrose et c’est par­ti !

Le soleil est brûlant qu’au print­emps : on place la jar­dinière à l’om­bre d’une autre plante, si l’e­space extérieur est ori­en­té plein sud. On n’ou­blie pas d’ar­roser régulière­ment. On ne laisse pas le ter­reau se desséch­er, sous peine de déguster des radis piquants. Et on les récolte dès que le haut du légume sort de la terre, pour ne pas lui laiss­er le temps de se creuser.

Les tomates cerises

Rap­pel : expo­si­tion ensoleil­lée et ter­reau frais

C’est le légume chou­chou des bal­cons et des rebor­ds de fenêtre. On a hâte de voir mûrir les grappes de tomates ceris­es ! Ça tombe bien, c’est la dernière ligne droite avant de les déguster (dès le mois de juil­let, pour les var­iétés les plus pré­co­ces).
On con­tin­ue donc à pren­dre soin de notre pied de tomates ceris­es avec des arrosages réguliers, dès que la terre est sèche en sur­face. Un ter­reau légère­ment humide per­met à la plante de grandir har­monieuse­ment et de pro­duire de beaux fruits : un bon pail­lage aidera, bien sûr, à garder un sol bien frais.
Si on l’a plan­tée dans une petite jar­dinière, la plante dis­pose de peu de ter­reau pour se nour­rir. Pour l’aider à se dévelop­per, on ajoute un engrais com­pat­i­ble avec l’a­gri­cul­ture biologique.

La petite astuce : les tomates, en général, sont sen­si­bles aux champignons comme le mil­diou (tach­es brunes sur les feuilles et les fruits) ou l’oïdi­um (tach­es blanch­es sur les feuilles). On arrose sans mouiller le feuil­lage et on pul­vérise du purin d’or­ties sur les feuilles en préven­tion (on le fait soi-même ou on en achète). On peut aus­si asperg­er les feuilles avec un mélange de lait (1/10) et d’eau (9/10), en préven­tif ou en curatif.

Les fraises

Rap­pel : expo­si­tion semi-ombragée ou ensoleil­lée et ter­reau frais

La récolte a com­mencé ! Si on a plan­té une var­iété remon­tante, on se régale déjà et on va en prof­iter jusqu’aux pre­mières gelées. L’été arrive et, avec lui, la chaleur. On arrose abon­dam­ment une à deux fois par semaine, pour que le ter­reau soit tou­jours légère­ment humide. Si on ne l’a pas encore fait, on met en place un pail­lage : une bonne couche de coss­es de sar­rasin, de coques de cacao, de pail­lettes de chan­vre… Ce qui compte, c’est d’isol­er le ter­reau afin qu’il con­serve bien l’eau d’ar­rosage. On s’occupe des stolons, ces tiges lancées par les fraisiers au bout desquelles poussera un petit fraisi­er.

Le basilic

Rap­pel : expo­si­tion ensoleil­lée et arrosages mod­érés

Pour peu qu’on ne le laisse pas mourir de soif, le basil­ic pour­suit son bon­homme de chemin sur la ter­rasse. Pour s’as­sur­er des récoltes abon­dantes jusqu’en fin de sai­son, il y a deux choses à faire :

  • Pin­cer l’ex­trémité des tiges (la couper) deux fois par mois pour stim­uler l’ap­pari­tion de nou­veaux rameaux. Le pied s’étoffe au fil des semaines…
  • Sauf si l’on souhaite récupér­er les graines, couper court à toute ten­ta­tive de flo­rai­son du basil­ic. Pour cela, on guette l’ap­pari­tion des tiges flo­rales et on les sup­prime tout de suite.

Com­ment récolter ? On ne prélève pas une feuille ici ou là mais on coupe l’ex­trémité d’une tige, comme pour pin­cer. Un oubli d’ar­rosage, un coup de chaud, le basil­ic est tout ratat­iné ? Pas de panique ! On fait un bon arrosage et une bonne par­tie des tiges a des chances de repar­tir. On coupe les autres.

Les poivrons

Rap­pel : expo­si­tion ensoleil­lée et arrosages réguliers

Rem­potés dès que les risques de gelées sont écartés, les poivrons sont en pleine crois­sance. Cepen­dant, la récolte ne devrait pas inter­venir avant la fin du mois de juil­let, voire le mois d’août. Tout comme les tomates, les poivrons appré­cient un sub­strat frais. Pour éviter tout stress hydrique, on paille la sur­face du ter­reau et on reste bien atten­tif aux arrosages, surtout lorsqu’il fait bien chaud. Lorsque les fruits appa­rais­sent, on peut tuteur­er le pied. On évite ain­si que les tiges ne ploient sous le poids des poivrons qui grossis­sent. Pour qu’ils se dévelop­pent bien, on leur offre un emplace­ment bien ensoleil­lé. Suiv­ant les var­iétés, les poivrons peu­vent rester verts ou bien vir­er au jaune, à l’o­r­ange ou au rouge, quand ils sont mûrs. On peut com­mencer la cueil­lette, dès qu’ils cessent de grandir (ils sont à matu­rité) ou bien atten­dre qu’ils aient pris leur couleur finale (leur saveur est moins amère).

Retrou­vez tous nos con­seils pour entretenir votre potager urbain dans le Numéro 2 — Été 2020 en ver­sion numérique.

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