Les radis
Rappel : exposition semi-ombragée et arrosages réguliers
Une fois les premiers radis récoltés, on remet le couvert en semant de nouveau dans la même jardinière ! La marche à suivre est simple : on gratte la surface du terreau avec un outil adapté ou une simple fourchette, de manière à faire disparaître les trous créés par les premiers légumes. On aplanit à la main, on creuse trois sillons et on place deux ou trois graines, tous les trois ou quatre centimètres. On rebouche, on arrose et c’est parti !
Le soleil est brûlant qu’au printemps : on place la jardinière à l’ombre d’une autre plante, si l’espace extérieur est orienté plein sud. On n’oublie pas d’arroser régulièrement. On ne laisse pas le terreau se dessécher, sous peine de déguster des radis piquants. Et on les récolte dès que le haut du légume sort de la terre, pour ne pas lui laisser le temps de se creuser.
Les tomates cerises
Rappel : exposition ensoleillée et terreau frais
C’est le légume chouchou des balcons et des rebords de fenêtre. On a hâte de voir mûrir les grappes de tomates cerises ! Ça tombe bien, c’est la dernière ligne droite avant de les déguster (dès le mois de juillet, pour les variétés les plus précoces).
On continue donc à prendre soin de notre pied de tomates cerises avec des arrosages réguliers, dès que la terre est sèche en surface. Un terreau légèrement humide permet à la plante de grandir harmonieusement et de produire de beaux fruits : un bon paillage aidera, bien sûr, à garder un sol bien frais.
Si on l’a plantée dans une petite jardinière, la plante dispose de peu de terreau pour se nourrir. Pour l’aider à se développer, on ajoute un engrais compatible avec l’agriculture biologique.
La petite astuce : les tomates, en général, sont sensibles aux champignons comme le mildiou (taches brunes sur les feuilles et les fruits) ou l’oïdium (taches blanches sur les feuilles). On arrose sans mouiller le feuillage et on pulvérise du purin d’orties sur les feuilles en prévention (on le fait soi-même ou on en achète). On peut aussi asperger les feuilles avec un mélange de lait (1/10) et d’eau (9/10), en préventif ou en curatif.
Les fraises
Rappel : exposition semi-ombragée ou ensoleillée et terreau frais
La récolte a commencé ! Si on a planté une variété remontante, on se régale déjà et on va en profiter jusqu’aux premières gelées. L’été arrive et, avec lui, la chaleur. On arrose abondamment une à deux fois par semaine, pour que le terreau soit toujours légèrement humide. Si on ne l’a pas encore fait, on met en place un paillage : une bonne couche de cosses de sarrasin, de coques de cacao, de paillettes de chanvre… Ce qui compte, c’est d’isoler le terreau afin qu’il conserve bien l’eau d’arrosage. On s’occupe des stolons, ces tiges lancées par les fraisiers au bout desquelles poussera un petit fraisier.
Le basilic
Rappel : exposition ensoleillée et arrosages modérés
Pour peu qu’on ne le laisse pas mourir de soif, le basilic poursuit son bonhomme de chemin sur la terrasse. Pour s’assurer des récoltes abondantes jusqu’en fin de saison, il y a deux choses à faire :
- Pincer l’extrémité des tiges (la couper) deux fois par mois pour stimuler l’apparition de nouveaux rameaux. Le pied s’étoffe au fil des semaines…
- Sauf si l’on souhaite récupérer les graines, couper court à toute tentative de floraison du basilic. Pour cela, on guette l’apparition des tiges florales et on les supprime tout de suite.
Comment récolter ? On ne prélève pas une feuille ici ou là mais on coupe l’extrémité d’une tige, comme pour pincer. Un oubli d’arrosage, un coup de chaud, le basilic est tout ratatiné ? Pas de panique ! On fait un bon arrosage et une bonne partie des tiges a des chances de repartir. On coupe les autres.
Les poivrons
Rappel : exposition ensoleillée et arrosages réguliers
Rempotés dès que les risques de gelées sont écartés, les poivrons sont en pleine croissance. Cependant, la récolte ne devrait pas intervenir avant la fin du mois de juillet, voire le mois d’août. Tout comme les tomates, les poivrons apprécient un substrat frais. Pour éviter tout stress hydrique, on paille la surface du terreau et on reste bien attentif aux arrosages, surtout lorsqu’il fait bien chaud. Lorsque les fruits apparaissent, on peut tuteurer le pied. On évite ainsi que les tiges ne ploient sous le poids des poivrons qui grossissent. Pour qu’ils se développent bien, on leur offre un emplacement bien ensoleillé. Suivant les variétés, les poivrons peuvent rester verts ou bien virer au jaune, à l’orange ou au rouge, quand ils sont mûrs. On peut commencer la cueillette, dès qu’ils cessent de grandir (ils sont à maturité) ou bien attendre qu’ils aient pris leur couleur finale (leur saveur est moins amère).
Retrouvez tous nos conseils pour entretenir votre potager urbain dans le Numéro 2 — Été 2020 en version numérique.
Vous avez aimé cet article ? Épinglez-le sur Pinterest pour le retrouver plus tard !