
Enquête : Insectes un déclin silencieux
Par Noémie Melen.
Les insectes constituent le plus grand groupe du règne animal, avec une immense variété d’espèces. On estime qu’il existe plus de 5 millions d’espèces d’insectes sur terre, dont seulement 20 % sont connues à ce jour, et que 80 % de toutes les différentes sortes d’animaux sont des insectes !
En janvier 2021, l’Académie des sciences a rendu un rapport, alertant sur le déclin des insectes et les conséquences qu’il peut entraîner à court et long termes. Indispensables au fonctionnement de toute la planète, ils sont, hélas, parmi les êtres vivants les plus touchés par le changement climatique, la pollution et l’effondrement de la biodiversité qui en résulte.
Petits, voire invisibles, méconnus, voire craints, trop nombreux – en apparence – pour être envisagés comme menacés, ils sont les grands laissés-pour-compte de la protection des animaux. C’est pourquoi leur rapide déclin, au cours des dernières décennies, est passé relativement inaperçu auprès du grand public. Seules certaines espèces considérées comme utiles (les abeilles) ou agréables (les papillons) ont parfois eu droit à un coup de projecteur.
Il est temps de prendre conscience du rôle essentiel qu’ils jouent dans nos vies et nos écosystèmes, et d’agir sans plus attendre. Comme l’exprimait le biologiste Edward O. Wilson, si les humains disparaissaient, “la terre reviendrait à l’état d’équilibre qui existait il y a 10 000 ans”, mais “si les insectes disparaissaient, l’environnement sombrerait dans le chaos.”
Insecte, n. m. : “animal invertébré articulé, qui respire par des trachées et dont la tête est indépendante du thorax, lequel comprend trois anneaux portant chacun une paire de pattes.”
Exemples : abeilles, papillons, fourmis, coléoptères, grillons, termites, bousiers, moustiques…
⚠️ Les araignées ne sont pas des insectes : elles ont huit pattes et non six.

Des travailleurs de l’ombre
Certains scientifiques ont tenté de donner une valeur monétaire à quatre “services” rendus par les insectes (enterrement d’excréments, pollinisation, contrôle parasitaire et nutrition de la faune). Pour les États-Unis seulement, cela représente une facture de près de 57 milliards de dollars chaque année ! Et il existe probablement bien d’autres services, non encore découverts, offerts par nos amis à six pattes…
Loin de nous, toutefois, l’idée de protéger les insectes parce que ils nous rendent service. Au contraire, il nous semble juste de les défendre au seul nom de la valeur intrinsèque de la biodiversité. Se pose-t-on la question de l’utilité de l’humain ?
Ceci étant, prendre conscience des rôles joués par les insectes permet de mieux comprendre l’ampleur des conséquences qu’engendrerait leur disparition. On s’aperçoit alors que l’accélération de leur déclin pourrait bien remettre complètement en question le monde tel que nous le connaissons.
1️⃣ Des pollinisateurs, garants de notre sécurité alimentaire
Les trois quarts de nos cultures ont besoin des pollinisateurs (animaux, principalement des insectes, transportant le pollen) pour se reproduire. Sans les insectes, pas de pommes, d’amandes, de fraises, d’oignons, de figues, de courges, etc. C’est tout notre système alimentaire qui s’effondre ! De plus, selon le rapport de l’IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) de février 2016, le volume mondial de cultures reposant sur la pollinisation a augmenté de 300 % en 50 ans, nous rendant encore plus dépendants de ce phénomène. Ainsi, en Chine, les producteurs de fruits en sont réduits à polliniser leurs arbres à la main du fait de la disparition des abeilles, et ce depuis déjà près de 20 ans !
Notre régime alimentaire perdrait également en diversité et en équilibre, puisque de nombreuses variétés dépendantes des pollinisateurs sont des sources majeures de micronutriments indispensables (vitamine A, fer et folate).
Enfin, la pollinisation est utile dans de nombreuses industries comme la médecine, les biocarburants (huile de canola), les fibres textiles (coton, lin), la construction de matériaux, etc., qui se trouveraient donc aussi menacées.
90% des plantes à fleurs et 75% des cultures dépendent de la pollinisation. Ce dernier chiffre représente 215-530 milliards de d’euros par an.
Source : IPBES

2️⃣ Des pourvoyeurs, rouages indispensables de la chaîne alimentaire
En tant que pollinisateurs et propagateurs de graines, les insectes participent également à la stabilité et au fonctionnement de nombreux réseaux terrestres de nourriture, puisque les plantes sauvages, dont ils assurent la pérennité, offrent à leur tour pléthore de services à d’autres animaux (nourriture, abri, habitat, etc.).
Les insectes sont présents au sein d’à peu près toutes les chaînes alimentaires. De nombreuses espèces d’oiseaux, de chauves-souris, d’amphibiens ou de poissons en font les principaux mets de leur carte.
Leur déclin risque donc d’entraîner une tendance similaire chez d’autres espèces. De tels phénomènes sont déjà observés chez certains oiseaux majoritairement insectivores.
À leur tour, un grand nombre d’insectes se nourrissent de parasites, qui ne feraient qu’une bouchée de nos cultures. Ce sont de véritables pesticides sans produits chimiques. Ils permettent donc de réduire le coût des contrôles anti-parasites, d’avoir de meilleures récoltes et de diminuer les résidus toxiques.
3️⃣ D’indispensables agents de recyclage
De nombreux insectes se nourrissent de déchets organiques : sans eux, les feuilles, les carcasses d’insectes, ainsi que les cadavres d’animaux (et d’humains) s’amoncelleraient. Les scarabées bousiers, par exemple, digèrent les excréments d’herbivores en vingt-trois mois ; sans leur aide, il faudrait vingt-huit mois pour que ceux-ci se décomposent.
En décomposant la matière organique, les insectes libèrent des nutriments indispensables au bon fonctionnement de la terre ; sans eux, les nutriments resteraient coincés au sein des excréments, plantes et animaux morts. Ainsi, les insectes forment, sans aucun doute, la meilleure filière de recyclage de la planète !
4️⃣ Des ingénieurs du sol, au service de la fertilité des terres
Une grande quantité d’insectes présente dans le sol est le signe d’une terre en bonne santé. Protozoaires, acariens, tardigrades, vers de terre, myriapodes, etc. : ils décomposent et fragmentent les déchets, aèrent et brassent la terre, la rendant cultivable et fertile. Les termites et fourmis peuvent transformer un sol infertile en zone cultivable en moins d’un an !
Le déclin des insectes entraîne donc un risque inquiétant de désertification des terres. Sans ces architectes terrestres, les sols des régions arides deviennent stériles, les cultures échouent et le désert s’étend.
Un état des lieux alarmant, mais une prise de conscience tardive
S’il est parfois difficile d’établir un état des lieux précis, tant le sujet d’étude est vaste, la quasi-totalité des études s’accordent sur un point : le nombre d’insectes est en chute presque partout sur la planète, que ce soit dans des zones agricoles ou en pleine nature. Cela se traduit communément par le “syndrome du pare-brise” : les automobilistes constatent que de moins en moins d’insectes s’abattent sur leur pare-brise. À cela s’ajoute une diminution du nombre des espèces différentes et donc, une réduction de la biodiversité.
L’une des études récentes les plus commentées a été réalisée en Allemagne et publiée par la revue scientifique PLOS One. Après avoir observé de nombreuses zones protégées en Allemagne, entre 1989 et 2016, les scientifiques impliqués dans le projet ont conclu à une diminution de 76 % de la biomasse d’insectes volants. Des résultats similaires ont été observés dans bien d’autres pays.
France : 55 % des populations d’insectes en état de conservation défavorable
Source : Rapport du Commissariat général au développement durable, mars 2020
Parmi les espèces les plus en danger se trouvent les papillons et les coléoptères, les premiers étant particulièrement touchés par la perte de leur habitat de prédilection (prairies, landes et fourrés). Selon une étude de la revue académique PNAS, leur population aurait chuté de 39 % depuis 1990 dans 16 pays européens. Les insectes vivant en milieu aquatique et humide font aussi partie des plus menacés (seuls 15 % sont dans un état favorable).
Ces chiffres sont d’autant plus alarmants que, contrairement à la plupart des autres espèces animales, les insectes avaient toujours montré des taux de disparition très faibles. Des données obtenues à partir de fossiles ont prouvé que, dans le plus grand sous-ordre de coléoptères dont font partie les scarabées, pas une seule famille ne s’était éteinte au cours de toute leur histoire évolutionnaire. Pas même lors de la grande extinction de masse d’il y a 66 millions d’années, qui engendra, entre autres, la disparition des dinosaures !
Malheureusement, en dehors de la communauté scientifique, la société peine à prendre la mesure du phénomène, sans doute à cause de l’image négative qu’ont les insectes. Considérés comme nuisibles, “méchants” (guêpes), vecteurs de maladies (moustiques) ou ravageurs de culture (sauterelles), ils sont aussi perçus comme étant trop nombreux pour être réellement en danger.

Les raisons d’un déclin galopant
De nombreux phénomènes sont à l’origine de cette disparition effarante. Tous ont en commun d’être reliés de près ou de loin à l’activité des sept milliards d’humains présents sur la planète.
1️⃣ Le réchauffement climatique
Le bouleversement des saisons, provoqué par le changement climatique, a des conséquences désastreuses pour la plupart des animaux. L’étendue, l’intensité et la saisonnalité des activités de certains insectes pollinisateurs (bourdons et papillons, par exemple) ont ainsi déjà changé au cours des dernières décennies, afin d’y faire face. Il est très probable qu’à partir de 2050, les changements climatiques soient si brutaux que les insectes n’auront pas le temps de s’adapter ni de migrer.
Qui plus est, certaines cultures, comme celle de la pomme ou du fruit de la passion, pourraient voir leur pollinisation affectée puisque les zones de culture et celles où se trouvent leurs pollinisateurs risqueraient de ne plus coïncider. À cette désynchronisation géographique s’ajoute une désynchronisation temporelle : les périodes d’émergence d’insectes pourraient aussi ne plus coïncider avec celles de floraison des plantes.
Enfin, l’augmentation des catastrophes climatiques comme, par exemple, les incendies consécutifs aux périodes de sécheresse, est l’un des principaux facteurs du déclin des insectes dans les zones à risques.
Contrairement à nous, les insectes ne savent pas réguler leur température corporelle : ils sont donc particulièrement sensibles aux changements de température.
2️⃣ Les pesticides
Les produits phytosanitaires, utilisés majoritairement par les agriculteurs pour éliminer les insectes qui menacent leurs récoltes, sont l’une des principales causes de leur déclin. Dans certaines régions du monde, on en répand d’ailleurs sciemment plus que nécessaire, afin de s’assurer une récolte et donc un revenu.
Développés spécifiquement pour tuer les insectes, dont certains ravagent les cultures, les insecticides de synthèse présentent de nombreux inconvénients. Tout d’abord, ils ne sont pas sélectifs et tuent toutes les espèces, nuisibles ou non. De plus, ils s’infiltrent dans le sol et dans l’eau, sont persistants et solubles, ce qui prolonge leurs effets indésirables. Enfin, ils “s’améliorent” rapidement : les néonicotinoïdes, récemment réintroduits en France sous la pression des producteurs de betterave, sont 1 000 fois plus toxiques que les insecticides des générations précédentes et représentent ainsi l’une des catégories les plus dangereuses. Ils provoquent l’effondrement des colonies d’abeilles domestiques, mais aussi de nombreuses autres espèces d’abeilles et d’insectes en général.
Le paysage agricole américain est aujourd’hui 48 fois plus toxique qu’il ne l’était il y a 25 ans pour les abeilles.
Source : PLOS One
Enfin, les insecticides peuvent conduire au déclin des insectes même lorsqu’ils sont utilisés à des doses sublétales car ils perturbent leur comportement, les rendant incapables de se nourrir, se reproduire ou se défendre contre les infections. La pollinisation réalisée par des insectes affectés serait également de moindre qualité.
3️⃣ La destruction de leurs habitats
C’est sans doute moins évident que pour les koalas ou les orang-outans, mais les insectes aussi sont atteints par la perte de leur habitat. La déforestation et la transformation des prairies en terres agricoles ou en zones urbaines (qui représentent la moitié de la surface des terres aujourd’hui) touchent tous les insectes.
Ils ne perdent pas seulement en surface habitable, mais également en diversité de nourriture. En effet, les forêts ou les prairies regorgent d’une flore très variée qui permet à une grande diversité d’insectes de coexister. Lorsqu’elles sont remplacées par des champs de monoculture ou des zones urbaines, c’est tout un écosystème qui s’effondre. Cet effet est encore accentué par l’utilisation de désherbants, qui réduisent l’abondance et la diversité des plantes à fleurs, sources de pollen et de nectar pour de nombreux insectes.
Les milieux aquatiques sont également touchés. Digues, barrages, centrales hydrauliques ou dragage des fonds entraînent de fortes perturbations de ces habitats, qui abritent de nombreux insectes. Parmi eux, l’éphémère, dont un cinquième des espèces est menacé en France. Un chiffre alarmant puisque ces animaux se trouvent tout en bas de la chaîne alimentaire, constituant une source de nourriture importante pour de nombreuses espèces.
👉🏼 5 millions d’hectares de forêts qui disparaissent chaque année
👉🏼 70 % des prairies qui ont disparu dans les pays développés
👉🏼 87 % des zones humides détruites
Sources : Revue Science et IPBES
4️⃣ La pollution
Qu’elle soit provoquée par la diffusion de polluants dans l’air, de pesticides et engrais dans les sols et rivières, ou encore par la circulation et les activités industrielles, la pollution a des effets délétères sur les populations d’insectes qui y sont confrontés. Même les lumières de nos villes constituent un terrible piège pour beaucoup d’insectes volants.
Une récente étude a mis en avant un effet inattendu de la pollution au dioxyde d’azote (NO2), fréquente dans les villes. Les plantes exposées à de forts taux de NO2 auraient développé une plus grande résistance aux insectes herbivores, car elles sécrètent plus de produits chimiques pour se défendre. Les espèces qui dépendaient auparavant de ces végétaux pour survivre sont donc mises à mal. On a ainsi constaté des défauts de croissance chez nombre d’entre elles !
5️⃣ Les espèces parasites
On parle souvent de ces insectes “asiatiques” qui envahissent nos contrées et constituent une concurrence déloyale pour les espèces autochtones. En réalité, il s’agit généralement d’un problème lié à l’introduction d’espèces étrangères, qui met effectivement en péril la faune locale. Ainsi, des espèces de bourdons d’Amérique du Sud et des États-Unis ont disparu suite à l’introduction d’abeilles… européennes !
Les principales causes de ces invasions sont l’élevage de masse et le transport à grande échelle d’espèces d’insectes domestiques (comme les bourdons), destinés à polliniser des cultures, et le réchauffement climatique, qui pousse certains insectes tropicaux à chercher refuge dans des zones plus tempérées.
Ces espèces parasites peuvent s’attaquer aux plantes dont se nourrissent les insectes endémiques, mais aussi devenir des prédateurs, en consommant directement les espèces locales. Elles peuvent également amener avec elles des agents pathogènes qui seront ensuite transmis aux insectes locaux.
Ces différents mécanismes, déjà très préoccupants pris seuls, se superposent et se renforcent entre eux. Leurs effets délétères se manifestent directement par la mort des insectes ou indirectement en abaissant leur seuil de résilience, en compliquant leur reproduction ou en perturbant leur comportement, déclenchant une spirale de déclin.
Quels mécanismes de protection ?
Face à cette situation, de nombreuses actions sont mises en place. Il est grand temps de “recoudre” le tissu de notre planète que forment les plantes et les insectes, comme le dit Scott Black, directeur de la Xerces Society, une organisation destinée à la conservation des invertébrés.
Selon le rapport de l’Académie des sciences, l’une des mesures les plus urgentes à prendre est la réduction de l’usage des insecticides de synthèse en agriculture. Des méthodes alternatives, fondées sur l’approche agro-écologique, doivent être recherchées et mises en place. Au niveau européen, les néonicotinoïdes ont déjà été interdits, mais cette mesure a été partiellement remise en cause en France en 2020 pour les cultures de la betterave sucrière. En effet, alors qu’ils étaient soumis à l’interdiction depuis 2018, les producteurs français de cette filière sont à nouveau autorisés à avoir recours à ces produits jusqu’en 2023. En Allemagne, le Programme d’action pour la protection des insectes prévoit de restaurer leur habitat, d’interdire l’usage des pesticides dans certaines zones et de supprimer progressivement le glyphosate. Au niveau local, de nombreuses villes ont pris d’ambitieuses initiatives : en 2008, Strasbourg a été l’une des premières villes à intégrer le réseau “Communes sans pesticides”. Depuis, leur usage a été banni des espaces publics (parcs, jardins ou terrains de sport).
Il s’agit aussi évidemment de restaurer, voire d’améliorer, les écosystèmes naturels afin de préserver les habitats des insectes. On parle ici des forêts, des prairies, des zones humides, mais aussi, à plus petite échelle, des parcs et jardins, des murs végétalisés, des haies, des bandes de verdure… C’est l’hétérogénéité et la connectivité des paysages qu’il convient de perfectionner pour le maintien, à long terme, du potentiel évolutif des insectes.
Enfin, une réhabilitation de l’image et de la réputation des insectes est indispensable pour sensibiliser les institutions et les particuliers.
Comment aider les insectes à votre échelle ?
- 👉🏼 Retardez ou cessez la tonte de votre pelouse.
- 👉🏼 Dites bye-bye aux pesticides.
- 👉🏼 Plantez des plantes mellifères : lantana, échinacée ou cosmos.
- 👉🏼 Plantez une diversité de plantes locales.
- 👉🏼 Laissez fleurir vos aromates.
- 👉🏼 Installez un hôtel à insectes, quelques pierres, ou des constructions en pierre sèche
- 👉🏼 Évitez de transmettre votre dégoût des insectes à vos enfants.
“La biodiversité a une très forte capacité de résilience. Si on la laisse tranquille, elle peut repartir dans le bon sens et très vite. En 20 ans, 30 ans – à peu près le temps qu’il a fallu pour la détruire –, elle peut repartir. Mais il faut la laisser tranquille.” Jean-Marc Bonmatin, toxicologue expert des néonicotinoïdes

“La Nature n’est pas un puzzle dans lequel on peut enlever les pièces qui nous dérangent”, comme le dit si bien Philippe Grandcolas, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité au Muséum d’Histoire naturelle de Paris.
Il est grand temps de lever le nez du guidon et de penser les insectes à l’échelle du vivant. Faisons en sorte que les écosystèmes fonctionnent, plutôt que de vouloir en détruire les acteurs qui sont négatifs momentanément, et nous aurons résolu une bonne partie du problème.
Enquête publiée dans le Numéro 5 – Printemps 2021 de Veìr Magazine.
Sources principales
- Assessment report on pollinators, pollination and food production, IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services), février 2016
- “Where have all the insects gone?”, National Geographic, mai 2020
- Le déclin des insectes : il est urgent d’agir, Rapport de l’Académie des sciences, 26 janvier 2021
- “More than 75 percent decline over 27 years in total flying insect biomass in protected areas”, PLOS One, 18 octobre 2017
- “Insect decline in the Anthropocene: Death by a thousand cuts”, PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America)
- www.arthropologia.org
Article issu du Numéro 5 – Printemps 2021 “Colorer”