5 plantes résis­tantes à la sécher­esse :

Le soleil qui tape sur la fenêtre, les tem­péra­tures élevées… dif­fi­cile de main­tenir ses plantes en vie en plein été. Pour­tant, il existe des végé­taux qui adorent lézarder en plein soleil : leur feuil­lage ou leur flo­rai­son n’en est que plus abon­dant.

Echeveria

Avec son port en étoile et ses feuilles char­nues, l’echeveria fait penser à une rose tout droit venue de l’ère préhis­torique ! Comme la plu­part des suc­cu­lentes, cette plante s’accommodera d’une place bien lumineuse, en intérieur ou à l’extérieur. Ses réserves en eau, stock­ées dans les feuilles, lui per­me­t­tent de sur­vivre plusieurs semaines sans arrosage. En revanche, atten­tion au soleil direct pen­dant les heures les plus chaudes.

Agave

Orig­i­naire des zones arides d’Amérique cen­trale, l’agave aime la chaleur, le plein soleil et tolère par­faite­ment le manque d’eau. Une fois bien rem­potée dans un sol léger et drainé, vous pou­vez la laiss­er dehors tout l’été, en lui appor­tant de l’eau une fois par mois env­i­ron, lorsque les feuilles com­men­cent à se rid­er légère­ment. Ren­trez-la dès l’automne, quand les tem­péra­tures noc­turnes com­men­cent à chuter.

Pourpier

Ses feuilles au goût légère­ment cit­ron­né se dégus­tent crues, en salade ou bien cuites, en poêlée par exem­ple. Démar­rez les semis dès avril, pour une récolte en été. Le pourpi­er s’accommode d’un sol pau­vre et n’exige pas énor­mé­ment d’eau, une fois les graines ger­mées. En somme, c’est la plante idéale pour le jar­dinier gour­mand et paresseux !

Bignone

Bignone, allons voir si la rose… Avec ses jolies fleurs orangées en forme de trompette, cette grim­pante exige le plein soleil ! Placez-la à l’extérieur con­tre un mur ou installez-lui des tuteurs, elle vien­dra s’y accrocher avec ses racines aéri­ennes. Taillez-la au print­emps suiv­ant, en reti­rant les branch­es éti­olées. La bignone présente égale­ment l’avantage d’être très mel­lifère : les pollinisa­teurs prof­iteront ain­si de sa flo­re abon­dante. 

Genêt à balais 

Ne vous fiez pas à ses petites feuilles, le genêt à bal­ais est un arbuste très rus­tique. Ses tiges résis­tantes étaient d’ailleurs util­isées pour fab­ri­quer des bal­ais. Sa flo­rai­son jaune se trans­forme en petites gouss­es noires qui, sous l’effet de la chaleur, écla­tent dans un bruit sec, pour pro­jeter leurs graines. Vous pou­vez les récolter pour les semer au print­emps suiv­ant. Le développe­ment du sys­tème raci­naire étant assez rapi­de, pensez à rem­pot­er votre genêt dans un pot plus large, au print­emps suiv­ant.

En fonc­tion de la région où vous habitez, prenez le temps d’observer les plantes d’extérieur qui poussent en été dans les jardins, les parcs, etc. C’est un bon indi­ca­teur pour savoir ce que vous pou­vez planter chez vous. Pour les plantes d’intérieur, tournez-vous vers celles qui vien­nent des régions chaudes et arides du globe, ce sont générale­ment celles qui tolèrent le mieux les oub­lis d’arrosage et les absences pro­longées.

Retrou­vez d’autres con­seils et bonnes pra­tiques sur l’ar­rosage dans le Numéro 2 — Été 2020 “Observ­er”. Texte : Anas­ta­sia Karay­otov

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