5 plantes sauvages comestibles à cueillir en été

Voici 5 plantes sauvages comestibles à cueil­lir cet été ! On vous explique com­ment les recon­naître et les utilis­er en cui­sine.

 

par | 13 mai 2024

Voici 5 plantes sauvages comestibles, sélec­tion­nées par­mi les plus com­munes, pour vous aider à observ­er et recon­naître les plantes sauvages… et pourquoi pas, à les cueil­lir et les utilis­er !

Le pourpier

Salade d’été par excel­lence, car il appa­raît fin mai, le pourpi­er se cul­tive très facile­ment. C’est un déli­cieux légume et riche en omé­ga 3, un excel­lent acide gras. 

Com­ment le recon­naître ?

Vous recon­naîtrez ses tiges rouges, couchées, qui sem­blent ram­per sur le sol. Il est par­fois con­fon­du avec une plante grasse, à cause de ses feuilles char­nues. De forme oblongue, elles sont liss­es et luisantes, de couleur vert vif. Il fait de toutes petites fleurs jaunes. On le trou­ve un peu partout, par­fois même en ville sur les trot­toirs !

Quand le récolter ?

On le trou­ve prin­ci­pale­ment d’avril à novem­bre. Récoltez les tiges et les feuilles en été, de préférence avant la flo­rai­son.

Com­ment le cuisin­er ?

Avec ses feuilles et ses tiges cro­quantes à la saveur agréable­ment acidulée, il est excel­lent en salade, plutôt en mesclun avec d’autres plantes, pour con­traster avec sa tex­ture mucilagineuse. Les tiges et les feuilles sont comestibles.

Vous pou­vez égale­ment le faire cuire, en soupe ou en poêlée comme un légume.

Quelles sont ses ver­tus ?

Le pourpi­er est très riche en omé­ga 3, un acide gras dont de nom­breuses per­son­nes man­quent aujourd’hui, qui pro­tège le cœur et prévient les mal­adies car­dio-vas­cu­laires. Il con­tient égale­ment des vit­a­mines E, A et C et des sels minéraux (mag­né­si­um, cal­ci­um, potas­si­um, phos­pho­re). 

Il est égale­ment dépu­ratif et diuré­tique (atten­tion, à haute dose, il peut devenir lax­atif).

Achillée millefeuille

L’achillée mille­feuille fait par­tie des stars des plantes sauvages : avec près de 82 com­posants act­ifs recon­nus, c’est une plante médic­i­nale (et comestible) aux mille usages ! 

Com­ment la recon­naître ?

Ses feuilles fine­ment divisées ressem­blent à des plumeaux (d’où son nom de “mille­feuille”). Elles sor­tent à par­tir de mars. Les tiges appa­rais­sent en mai, por­tant tout en haut des som­mités fleuries qui ressem­blent à des ombelles (en forme de petits para­sols) et sont générale­ment blanch­es, avec des éta­mines jaunes. Elle mesure jusqu’à 70 cm de haut.

Quand la récolter ?

On récolte les jeunes feuilles entre mars et juin, puis toute la plante, fleurs com­pris­es, à par­tir de juin. Les graines seront mûres vers octo­bre-novem­bre.

Com­ment la cuisin­er ?

Fleurs et feuilles peu­vent se manger crues. Un peu amère, elle est surtout util­isée en condi­ment, hachée et déposée sur les salades, les soupes ou les omelettes. 

Les fleurs par­fument et décorent crèmes, flans ou cakes.

Quelles sont ses ver­tus ?

L’homme de Néan­der­tal l’utilisait déjà, la palette de ses usages thérapeu­tiques est très large ! 

Con­nue comme plante médic­i­nale des femmes, elle aide à réguler les trou­bles men­stru­els. 

Elle est aus­si par­ti­c­ulière­ment réputée pour lut­ter con­tre les prob­lèmes de diges­tion, com­bat­tre la toux et ren­forcer le sys­tème nerveux.

En ran­don­née, vous pou­vez frot­ter quelques feuilles légère­ment écrasées sur une petite coupure pour arrêter le saigne­ment.

Grande mauve

Très fréquente le long des murs et des chemins, la mauve est belle, facile à recon­naître et réputée pour ses pro­priétés adoucis­santes… Que deman­der de plus ?

Com­ment la recon­naître ?

À ses belles fleurs… mauves ! Présentes de juin à sep­tem­bre, elles sont com­posées de 5 pétales échan­crés, veinés de pour­pre et mesurent jusqu’à 4 cm de diamètre. 

Pour la recon­naître avant sa flo­rai­son, il faut observ­er ses feuilles arrondies en éven­tail, com­por­tant de 3 à 5 lobes crénelés.

La plante entière mesure entre 30 cm et 1,20 m.

Quand la récolter ?

Vous pou­vez récolter les feuilles à tout moment. Si vous souhaitez les con­som­mer crues, il vaut mieux les cueil­lir jeunes, car plus elles vieil­lis­sent, plus elles devi­en­nent visqueuses. Si vous prévoyez de les ajouter à une soupe, elles seront par­faites pour épais­sir la pré­pa­ra­tion.

Les fleurs se cueil­lent prin­ci­pale­ment en été.

Com­ment la cuisin­er ?

Fleurs et jeunes feuilles peu­vent se manger crues. En vieil­lis­sant, les feuilles devien­dront un peu visqueuses (un phénomène dû à la présence de mucilage) : cela peut être moins agréable au palais, mais ce sera très intéres­sant pour épais­sir un velouté ou une crème mai­son, en rem­place­ment des pro­duits indus­triels type Maïzena. 

Quelles sont ses ver­tus ?

La mauve est par­ti­c­ulière­ment con­nue pour son mucilage : cette sub­stance pos­sède des pro­priétés épais­sis­santes et adoucis­santes. Cela per­met d’apaiser les muqueuses irritées et donc de soulager la toux et autres irri­ta­tions internes. 

Elle est aus­si très riche en vit­a­mine A, cal­ci­um et fer. 

Plantain lancéolé

Le plan­tain est partout ! Dans les prés, au bord des chemins, ou même en ville. Vous saurez rapi­de­ment le recon­naître et pour­rez ain­si prof­iter de tous ses bien­faits.

Com­ment le recon­naître ?

Comme son nom l’indique, ses feuilles sont en forme de lance, d’environ 20 cm de long. À par­tir d’avril, on voit appa­raître une tige droite qui se ter­mine par une sorte d’épi. Celui-ci porte les fleurs, qui sont d’abord blanch­es, ressem­blant à des petits plumeaux, puis devi­en­nent petites et brunes lorsqu’elles mûris­sent. 

Quand le récolter ?

On peut le cueil­lir presque toute l’année, mais les feuilles sont plus ten­dres au print­emps et à l’automne.

Com­ment le cuisin­er ?

Vous apprécierez le plan­tain pour le léger goût de champignon de ses jeunes feuilles et de ses bou­tons flo­raux (avant l’arrivée des fleurs). Les feuilles s’ajoutent crues aux salades ou cuites en soupe.  

Quelles sont ses ver­tus ?

Il est con­nu depuis très longtemps pour soulager les piqûres et petites coupures. Écrasez quelques feuilles fraîch­es sur la peau irritée, le soulage­ment sera immé­di­at : c’est notam­ment très effi­cace pour les piqûres d’orties !

Les feuilles de plan­tain ont des pro­priétés astrin­gentes, du fait de leur richesse en tanin. Vous pou­vez les utilis­er sous forme de tisane, sirop ou miel, pour calmer les maux de gorge.

Toute la plante est dépu­ra­tive et tonique : elle est par­ti­c­ulière­ment con­seil­lée dans le cadre d’une cure de print­emps. 



Retrou­vez tous les arti­cles sur les plantes sauvages dans le Numéro 6 !


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